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Historique de l’Institut des Bénédictines du Saint-Sacrement
L’Institut des bénédictines du Saint-Sacrement qui compte aujourd’hui plus de 600 moniales réparties en 45 monastères d’Europe se réclame en tout premier lieu de saint Benoît, le patriarche des moines, qui écrivit sa célèbre Règle au 6ème siècle.
Saint Benoît est un chercheur de Dieu, un homme saint et expérimenté, désireux de se retirer dans la solitude pour servir Dieu seul mais qui fut sollicité pour guider d’autres coeurs assoiffés d’absolu sur le chemin difficile du don de soi et de la prière persévérante.
Des centaines de milliers de moines et de moniales au cours des siècles se sont mis ainsi à son école en consacrant leur vie au service de Dieu et de leurs frères en humanité.
C’est au 17ème siècle que, sur le grand arbre généalogique bénédictin, poussa le nouveau rameau des bénédictines du Saint-Sacrement. Selon le voeu de la Régente Anne d’Autriche, le désir brûlant de Catherine de Bar (en religion Mectilde du Saint-Sacrement) et les sages conseils des bénédictins de Saint-Germain des Prés, quelques moniales bénédictines reçurent mission de se consacrer à l’adoration eucharistique perpétuelle.
C’est donc dans le contexte du renouveau eucharistique au 17ème siècle et tout particulièrement de l’Ecole française de spiritualité qu’est né ce désir d’adoration du Christ-hostie avec le dessein d’être transfiguré par sa présence et de s’offrir soi-même en union avec le Christ pour la réparation des offenses et le salut de toute l’humanité.
Originaire de Lorraine, Catherine de Bar (1614-1698) est entrée à l’Annonciade avant de trouver refuge chez les bénédictines lors de la terrible guerre de Trente ans. Depuis le début du premier monastère de l’Institut à Paris en 1653, de nombreuses fondations et agrégations étendirent la mission adoratrice des bénédictines du Saint-Sacrement à toute l’Europe et jusqu’en Afrique. Si certains monastères ont dû fermer leurs portes, d’autres maintiennent la flamme et de jeunes espérances rendent manifeste le bourgeonnement incessant de la grâce.
Aujourd’hui, les moniales bénédictines du Saint-Sacrement ont à coeur de témoigner de l’absolu de Dieu sur la terre des hommes et d’être, à l’exemple de la Vierge Marie reçue comme abbesse de chacun des monastères, d’humbles servantes du Seigneur.
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